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Trois p'tits tours et puis s'en vont ...
16 mai 2009

Comment il sera ?

deFatigue. Grosse grosse fatigue. Mi mai. Mon manteau ressorti du haut du placard dans un soupir. La toux et les cheveux mouillés par cette pluie qui n'en finit plus. Nous n'avons pas de printemps, nous passerons tout de suite à l'été et décidément, je n'aime pas ça. Il fait froid sous cette pluie, sous ce ciel gris et il fait froid dans mon coeur. J'ai vu " je l'aimais " et cette phrase m'a retournée. Alors qu'elle doit pourtant bien être dans le bouquin aussi. Mais, cette fois, ça m'a retournée. Putain, oui, c'est vrai. Cette phrase si pleine de sens en ce moment. " Tu crois que tu étais aimée comme il le faut ? " Putain. Tu m'as fait si mal en me disant que finalement, non. Si mal dans mon corps qui était déjà tellement tourné vers toi. Si mal, si mal. J'en ai encore les égratignures. Mais je dis putain, je dis, c'est vrai, et je dis heureusement. Heureusement que tu es parti. Heureusement pour moi et ma pomme. Je n'aurais pas voulu être abimée pour de bon. Cela fait déjà longtemps que j'ai tourné cette page, mais cette petite phrase, lancée au tournant, a retourné bien plus de choses que je ne le pensais. Cette fois, peut-être qu'en plus d'avoir tourné la page, j'ai compris pourquoi il fallait la tourner. Même si je t'en veux d'être aussi absent et fantômatique. De ne pas me donner de nouvelles et pire, de ne pas en prendre alors que tu m'as tellement demandé de ne pas disparaitre pour de bon quand tu m'as lâché la main. Où es-tu ? Je me sens déçue. Et je me dis, que, décidément, on est souvent déçus par les gens qu'on a aimés. Il n'a pas le droit. Il n'a pas le droit de m'avoir serrée si fort dans ses bras, de m'avoir emmenée à Séguret, au mont Ventoux et ensuite de disparaitre. Il n'a pas le droit, il m'a menti. Lui aussi, il me ment. Il ne sera pas mon ami,c'est un mensonge. Lui aussi m'aura cassée le coeur en deux.

Mon amie d'enfance qui revient. Mes mails qui clignotent et toi dedans. Et je suis en colère puisque ça fait presque un an, la dernière fois, c'était pour mes 22 ans. On se manque tellement et en même temps, cette impression qu'on n'arrive plus à se comprendre. Tu parles des efforts qu'on doit faire. Cela fait déjà longtemps que j'attends que tu te décides à prendre un train pour venir me voir. Il me semblait que c'était ton tour, il me semblait bien. Je ne connais pas la suite de l'histoire et sans faux espoirs, nous allons tenter de l'écrire ensemble. Ce futur qui vaudra ce qu'il vaudra.

J'ai envie de m'arrêter. D'aller me reposer, de me ressourcer. Mais je n'ai pas le temps, il manque des heures à mes nuits et des jours à ma vie. Alors je m'accroche à la proue de mon petit bâteau. Je me laisse raccompagner par les copains. Il me reste des avenirs pour sourire. Des chemins à tracer. Notre beau projet à concrétiser. Il reste 6 semaines de cette année bouleversante. J'ai sommeil. J'ai hâte. Et dans cette nuit où nous basculons dans un autre jour, je ne peux m'empêcher de me demander, comment il sera, celui, quelque part, ici, ou là, celui qui m'aimera.

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