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Trois p'tits tours et puis s'en vont ...
28 avril 2009

Tu vas voir, ça va aller ... Allez !

C'est bientôt presque Mai. Les rues qui grondent le premier jour du mois. Les angoisses de tout un chacun sous le mépris arrogant de ces cons qui sont bien au dessus. Sous un ciel lumineux ou pluvieux. Ce sera la surprise. Les semaines avancent, courtes et longues à la fois. Déjà et si peu. Et la fatigue surtout. La masse de travail. Je commence à saturer. Ca va être difficile cet énième été sans vacances. Ca va être très difficile.

Malgré ça, malgré tout ça, malgré le temps capricieux, les cervicales douloureuses, et le reste. Il y a aussi et surtout ce projet à trois. A quatre peut-être. Cette ligne d'horizon merveilleuse. Toutes ces promesses. Ces envies communes, cette force pour avancer. Pour mes 23 ans, cette année, j'aimerais avoir une bonne nouvelle à annoncer. J'aimerais un nom, un dossier déposé à la préfecture. Une licence siret. Un texte, des répétitions à fixer. J'ai tellement hâte ...

Je revois Mathieu. De temps en temps. Ca me fait plaisir. A lui aussi. On ne sait pas bien où tout ça ira. Je sens qu'il ne va pas si bien. Mais je ne peux rien y faire, j'ai bien compris que je ne pouvais rien y faire. On a parlé de tout et de rien. On s'apprivoise autrement. C'est étrange, je n'avais jamais connu ça. Les choses changent. C'est bien aussi que tout ça change. Je le sens meurtri mais bien entouré. Et c'est bien pour ça que je ne me fais pas de soucis. En le quittant, mercredi dernier, sur cette place où on s'est si souvent enlacés, je lui ai dit " A je ne sais quand mais à bientôt sûr'ment ... La prochaine fois ce sera toi qui prendra de mes nouvelles hein ? " Petit message subliminal..

Ce week-end avec les copains et avec les bouquins. Cette fin de dimanche avec l'autre, l'autre Matthieu. Encore souvent, j'ai l'impression que je vais le croiser à Guillotière, près d'une borne vélo ou du métro. Je vois parfois des hommes qui lui ressemblent.  Une soirée en chansons. Réentendre son humour, ses blagues pourries, sa tendresse. Je n'avais fait attention qu'il avait écrit autant de chansons d'amour, autant de chansons de distance, d'histoires avortées. Mais on ne pleurt pas. Ce n'est pas triste, c'est une grande fête. J'espère que tu as été fier de tes copains, ils ont drôlement assurés. Ils étaient beaux, beaux, si beaux. C'est insensé à quel point tu existes encore tellement fort.

Alors, avec tout ça, les cahin caha, le ciel bleu de temps en temps, les fous-rires, les larmes des petits désespoirs, la vie continue sa route. Doucement. Avec ses soucis d'argent. Avec ses recherches d'emploi. Avec ses angoisses et ses doutes. On finit Avril, pressés, malmenés, bouleversés. On finit Avril et ce mois de concours épuisants. Ces déceptions et ces envies d'ailleurs. Retrouver le plaisir de jouer. Lire aussi, beaucoup, toujours, en continu. Rester gourmande pour que ces semaines qui restent soient aussi bonnes que les premières de cette année-marathon. 

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