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Trois p'tits tours et puis s'en vont ...
13 septembre 2007

Quand Septembre

Quand Septembre se prend pour un démêlant.
Passé l'orage, le ciel est un peu plus clair. Les choses se sont rangées, momentanément sûrement. Mais quand même ...

Un peu d'bonheur en sortant de ces inscriptions. Un peu d'bonheur parce que ça, comme autre chose, comme ce week end gorgé de retrouvailles, ça contribue à sortir la tête du bain. Un fil conducteur à suivre coûte que coûte.
Alors non, ce ne sera pas un médicament, car je n'ai jamais considéré tout cela ainsi contrairement à ce que mon attitude pouvait faire penser ou croire. Simplement, faire les choses qu'on aime, sans chaque fois renoncer en tapant " en dessous " parce qu'on aura jamais droit au meilleur. C'est comme si je disais à quelqu'un ou quelqu'une que si il ou elle n'est pas pris(e) dans la filière choisie, ce n'est pas grave. Qu'il n'a qu'à faire autre chose. Que de toute façon ça allait être difficile. Qu'il trouvera ailleurs ...

Non, ce n'est pas ça la vérité et j'avais besoin de le dire pour me faire mieux comprendre. Car je ne supporterais pas que les gens que j'aime pensent que je fais les choses pour me soigner. Ca m'a fait du mal de lire ça mais je n'en veux à personne. Je veux juste dire. Ce que moi je trouve juste. Et vrai ...

Pour moi c'était important de réussir cette étape là. Je ne sais pas encore où ça me mènera. Je sais juste que j'en ai besoin, envie. Faire des rencontres aussi, partarger autre chose, et sortir de ce monde égocentrique d'artistes en quête. L'humilité, dans ce métier, est un terrain difficile à atteindre. L'orgueil des uns et des autres m'a souvent remuée. Voir autre chose, c'est important. D'autres portes et d'autres routes.

Journée un peu spéciale. Comme si je voyais le bout de ce job, et après y avoir pris mes marques, avec ce premier round de " départ momentané ", je me suis sentie un peu dans le gaz. Un peu triste de quitter un p'tit peu un de ceux qui, ces derniers temps, donnait éclairait de soleil ma tristesse ordinaire. Celui qui, quand j'arrive au boulot, sait immédiatement si je vais bien ou pas. Forcément ça trouble. Il va me manquer sûrement. C'est bête, juste deux semaines, même pas. Et pourtant ...
Et quand il faudra partir, sans l'assurance de se revoir, car ce ne sera jamais pareil en dehors du contexte de ce boulot. Les débats enflammés sur la politique, les " on ira " et " il venait d'avoir dix huit ans " tous les matins, les élastiques qui claquent et les rires en pagaille. Emilie et ses galères d'appart, ses regards atterrés et Joanny pour ses jeux de mots et sa tête de clown.
Je m'étais pas imaginé ça. Je suis prise au piège. Ce ne sera pas un boulot pour les autres. Cette fois c'était ma place.

Et ce n'est même plus l'été. Et les semaines qui courent les unes après les autres. Les cours de musique la semaine prochaine. La chaise vide au bureau. Les piles de dossiers. Les soirées copains. Vivre un peu.

P9090075

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Commentaires
L
Tu fais bien d'avoir clarifié ce que tu ressens... quelque part, ça me rassure aussi. Et ça montre aussi que tout ça s'éclairçit dans ta petite tête :-)<br /> <br /> En tous cas je suis contente qu'au moins ce mois de septembre te laisse respirer un peu, et qu'on ait pu passer de si bons moments ensemble la semaine passée... ça faisait longtemps je trouve, qu'on s'était pas retrouvées avec autant de rires et de plaisir à être ensemble.<br /> <br /> Fais gaffe, je vais réclamer mon droit à l'image :n:<br /> <br /> Plein de bisous ma copine :enla:
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