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Trois p'tits tours et puis s'en vont ...
2 octobre 2007

Sur le bout du trottoir

Je me souviens très bien de l'odeur de toutes les gares où j'ai posé mes grolles. Les milliers de mégots dans les rails, entre les gros graviers, et les mille et une fois où j'ai posé un sac qui pèse toujours une tonne sur les encarts sncf.

Cette fois, une autre. Une déjà vue. Mais avec le goût de fin et de la précipitation. Rafistolons les instants des buttes et des love piscines des dimanches et lundis matins. Pas besoin de parler puisqu'il faut économiser sa voix. Mais j'ai ouvert aussi grand que possible les yeux sur les jours, les autres, mes différences, mes moments de solitude et les absolutions hystérico-fantastiques qui me relient à cette nana.

Moins magique mais tout aussi existant,  les glaires qui m'envahissent la gorge, l'extinction de ce qui me rend parfois moi, mouche, mouche et remouche. A ce moment, j'ai eu envie de m'arrêter. Arrêter d'avoir mal, de ne pas dormir, d'avoir cette tronche de cake des filles qui prennent pas soin d'elles. Me couper le nez, me dégager, respirer enfin, merci, s'il vous plait. Est c'que, bordel, quelqu'un sait ce que cela veut dire. Le derinox n'est pas mon ami, et pourtant, c'est encore le seul, ce soir, qui m'emmènera dans les bras gluants de Morphée. Naze ...

J'ai résisté, à l'envie coriace d'être autrement. Pourtant, c'était moins une.
Les gens qui font ce qu'ils aiment, ceux qui ont un diplome, ceux qui avancent. Moi et mon angine à la con qui ne pense qu'à éternuer sur ceux qui se portent bien. Pas par méchanceté. C'est parce qu'on ne
s'habitue jamais.

Qui est l'abruti qui a inventé les starting-blocks ? On dirait que ça ne peut faire marrer que moi, les jours où je me sens ironique. Mes pieds vont enfler à force d'être engoncés dans des machines de torture qui servent, normalement, à démarrer.

J'ai démarré un nouveau morceau à l'accordéon.
Ca me fera au moins un truc à raconter
Parfois ça me fait du bien, malgré moi, d'être sarcastique ..

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