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Trois p'tits tours et puis s'en vont ...
31 août 2008

Gamelle

IMG_3914Je devrais être la plus heureuse. Et pourtant quelque chose coince. Mais je n'arrive pas à mettre de mots dessus. Ou même en connaitre la cause. J'ai, comme un grand noeud, tout à l'intérieur. Je ne me sens pas bien, pas à l'aise et je ne sais pas d'où tout ça vient. Et pourquoi. J'imagine la peur, l'angoisse de ce petit mois avant de faire mes preuves. Du peu de temps qui me reste. Du malaise de commencer un boulot purement alimentaire et de ne déjà pas avoir envie d'y aller.
C'est ça qui m'oppresse. Sûrement. Tous ces changements. Dans ces moments, je me sens petite fille. Je ressens fort le besoin de me laisser bercée. Et à défaut d'amoureux, c'est dans ces moments-là que j'ai besoin de ma mère. Parce que c'est elle qui m'exaspère souvent mais c'est aussi celle qui sait, souvent aussi, trouver les mots et me rassurer et me regarder en m'aimant et en me trouvant plus belle et forte que je ne suis. Je crois que je manque d'un autre amour. Pas d'un lien étouffant, d'une liaison exclusive et gnangnan. Mais d'un regard qui dit qu'on va y arriver. Ce besoin égoïste de savoir qu'on pense à vous, qu'on vous aime et que rien ni personne ne peut vous dépasser. Ces sourires enfouis à dévorer quand on a le temps. Ce n'est pas le primordial pour moi, mais j'imagine que c'est nécessaire à tout être humain. Le droit d'être aimée, pour ce que l'on est, le droit d'avoir un " avec soi " et de trouver des bras qui s'ouvrent.

J'ai pas vraiment hâte d'être à demain. Je n'aime pas vraiment la semaine qui arrive. Je suis arrivée à un point où je sens le besoin de reprendre mon souffle. Ces éternelles phases de découragement dont je ne serai jamais débarassée. Je les aime parce qu'elles font partie de mon chemin et de ma vie. Elles sont moi. Mais, parfois, je n'arrive pas à me dire que tout arrivera, je reste sur un présent, je me vois de l'autre côté du miroir et je me regarde stagner. Ou pire, m'enfoncer. Et dans tous ces moments-là, quelques notes de musique n'arrivent même plus à me libérer de cette maudite médiocrité.

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