Bientôt l'iode dans les narines

Cet air, ces guitares et cette voix donnent envie d'aller faire un tour du côté de la Serbie.
Clôture de semaine et le froid m'a envahi. J'ai besoin de chaleur et de gros pulls, de mailles moelleuses et de cartes pour me diriger. Savoir comment faire. J'ai du mal. Mal. J'ai mal aussi. Oui.
Savoir, pas savoir. Ne plus avoir envie parfois. Plus envie du tout. J'ai presque besoin de recracher tout ce que j'entends. Faire communiquer les oreilles et la bouche plus souvent. Est-on fait pour quelque chose ? Ou passe t-on sa vie à s'en convaincre obstinément ? Je suis paumée. Je ne vois pas grand chose. Je ne sais plus rien.
Me blottir là bas, entre le tram bleu roi et les quelques arbres à photographier. Profiter du rien et du tout à la fois. Je n'espère plus rien en particulier. Mais en général, il se produit parfois des choses inattendues. Croire sans espérer. C'est l'équation du moment. Il n'y a pas besoin d'être fortiche en mathématiques pour comprendre ce qui est douloureux.

Le seul éclair lumineux dans tout ça, c'est les rires de ces deux andouilles
C'est aussi la venue d'une nouvelle présence dans ma ville et dans ma vie